Nicolas Lebourg: «Les ralliements de gauche, marginaux, servent le storytelling du RN»
Le Rassemblement national s’est réjoui du soutien que vient de lui apporter un élu insoumis. Selon l’historien Nicolas Lebourg, cet épisode nourrit sa rhétorique du « ni droite ni gauche », ancienne mais pas moins fictive.
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L’annonceL’annonce d’Andréa Kotarac, conseiller régional insoumis ayant annoncé son vote pour le Rassemblement national (RN) aux élections européennes du 26 mai, a été accueillie avec enthousiasme par les dirigeants du parti d’extrême droite. « Il a faitun choix d’honnêteté intellectuelle et de courage politique,a commenté le député européen Nicolas Bay.Pour défendre la souveraineté et nos intérêts nationaux, c'est le Rassemblement national le vote le plus crédible. » Marine Le Pen y a vu le signe de ralliements futurs, « car on est en pleine reconstruction de la vie politique, je m’attends à ce que ceux qui soutiennent la nation nous rejoignent ».