Après quinze ans de polémique, la déclaration d'utilité publique de l'autoroute A45 entre Lyon et Saint-Etienne a été signée mercredi 16 juillet par les ministères de l'environnement et des transports. Le Grenelle de l'environnement s'était pourtant engagé à ne plus augmenter la capacité autoroutière de la France.
C'étaitC'était l'un des plus anciens et plus contestés projets d'autoroute dans les cartons ministériels : en toute discrétion, la déclaration d'utilité publique de l'autoroute A 45, reliant Lyon à Saint-Etienne, a été signée ce matin mercredi 16 juillet par les ministres de l'environnement et des transports, Jean-Louis Borloo et Dominique Bussereau. Elle devrait paraître au Journal officiel d'ici la fin de la semaine. L'A45 (voir notre «carte noire du Grenelle de l'environnement»), d'une cinquantaine de kilomètres de long, est censée remplacer l'actuelle A47, l'une des plus anciennes de l'Hexagone. Des associations locales demandent depuis des années sa rénovation plutôt que la construction d'une nouvelle voie rapide. En janvier 2007, une enquête publique avait donné un avis favorable à la construction de l'A45 – les délais juridiques donnaient à l'Etat jusqu'au 20 juillet 2008 pour décider des suites de ce projet.