C’est un paradoxe assez surprenant. Thomas Piketty est un des rares économistes français de réputation mondiale « de gauche » – ou qui, du moins, se définit comme tel –, et ses deux derniers ouvrages ont connu un succès planétaire. Dans le dernier, publié au Seuil voici un an, Capital et idéologie, il revendique clairement une ambition politique, avec un chapitre qui contient plusieurs propositions et envisage le « dépassement du capitalisme » par l’avènement d’un « socialisme participatif ». Et pour autant, la gauche française, elle, semble regarder ailleurs et ne pas prendre en compte l’aspect propositionnel de l’économiste.
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