Malgré le succès planétaire de Thomas Piketty, la gauche française reste dubitative
Un an après la publication de Capital et idéologie, les propositions contenues dans le dernier ouvrage de l'économiste ne constituent pas, loin de là, un programme commun à la gauche. Explications avec des députés PS, EELV et LFI.
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C’est un paradoxe assez surprenant. Thomas Piketty est un des rares économistes français de réputation mondiale « de gauche » – ou qui, du moins, se définit comme tel –, et ses deux derniers ouvrages ont connu un succès planétaire. Dans le dernier, publié au Seuil voici un an, Capital et idéologie, il revendique clairement une ambition politique, avec un chapitre qui contient plusieurs propositions et envisage le « dépassement du capitalisme » par l’avènement d’un « socialisme participatif ». Et pour autant, la gauche française, elle, semble regarder ailleurs et ne pas prendre en compte l’aspect propositionnel de l’économiste.
Depuis quatre mois, les fragiles équilibres d’un marché déjà tendu sont rompus. L’énergie est devenue un terrain d’affrontement entre les États-Unis et la Russie. En juin, pour la première fois de son histoire, l’Europe a plus importé de gaz américain que russe.
Avec l’irruption de l’inflation s’engage une nouvelle phase de la crise du capitalisme. Désormais, celle-ci semble totale et multidimensionnelle. En trouver l’issue sera de plus en plus complexe.
La secrétaire d’État et gynécologue Chrysoula Zacharopoulou est accusée de « viol » et de « violences » par des patientes, à la suite du professeur Daraï, qui fut son chef de service. Les gynécologues rejettent le terme de viol en cas d’examen gynécologique. Les militantes fustigent un déni des violences.
Dans son verdict condamnant le dixième homme des commandos de Paris à une peine de perpétuité incompressible, la cour d’assises spéciale souligne « son absence de réflexion réelle » et « sa volonté de ne pas trahir l’État islamique ».
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