La Ligue contre le cancer s'alarme de l'indifférence des pouvoirs publics
Dix ans après les états généraux qui avaient fait prendre conscience des nombreuses failles dans la prise en charge des malades, y compris en cas de rémission, la Ligue contre le cancer tire la sonnette d'alarme et veut attirer l'attention sur les attentes et les espoirs des Français. Le 23 novembre, elle lancera la première convention de la société face au cancer.
LaLa Ligue contre le cancer repart en croisade. Dix ans après avoir lancé les états généraux qui avaient fait émerger les revendications des malades, l'association décide de «durcir le ton» selon l'expression de son nouveau président, le Pr Francis Larra. «Beaucoup de choses ont changé, mais ce qui ne change pas, c'est le regard de la société sur la maladie», dit encore le nouveau patron de la plus grosse association sur le secteur (720.000 adhérents revendiqués, 10.000 bénévoles dans 103 comités locaux). «Désormais, plus que l'image de la maladie, c'est le regard que la société porte sur le malade ou l'ancien malade qu'il est urgent de modifier.»