Après trois jours de procès, l’ex-directeur de Sciences Po Aix risque deux ans avec sursis
Depuis mercredi se tenait le procès de l’ancien directeur de l’institut d’études politiques d’Aix. Au côté d’anciens collègues, Christian Duval a maintenu que les formations externalisées qu’il avait mises en place au sein de l’école ne relevaient pas de l’escroquerie.
Jean-Marie Leforestier (Marsactu)
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AuAu beau milieu de son procès, Christian Duval se met à pleurer. Le directeur n’a toujours pas digéré d’avoir dû quitter la direction de Sciences Po Aix en décembre 2014. Avec le recul, assure-t-il, il n’aurait pas dû démissionner après la crise née des révélations de Mediapart et Marsactu sur l’externalisation massive des diplômes de l’institut d’études politiques (IEP) : c’était « une erreur » commise « par faiblesse ». Jugé notamment pour escroquerie et détournement de fonds publics, il est accusé d’avoir trompé 765 étudiants à qui il aurait fait miroiter un diplôme de Sciences Po Aix, alors qu’ils n’appartenaient pas au cursus officiel.