Karachi: un témoin évoque les rétrocommissions

Amr Haggag a été un témoin-clef des négociations menées en 1994 par les balladuriens pour décrocher les contrats d'armement Agosta (avec le Pakistan) et Sawari II (avec l'Arabie saoudite). Son témoignage exclusif conforte la piste des rétrocommissions qui auraient servi à financer la campagne présidentielle d'Edouard Balladur en 1995.

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Dans le monde impénétrable des ventes d'armes, Amr Haggag est l'homme de l'ombre par excellence. Discret. Méfiant. Il s'exprime toujours à voix basse. Le regard en embuscade. Tiré à quatre épingles. Et, fait assez rare pour être souligné, aucune occurrence n'apparaît lorsque l'on tape son nom dans un moteur de recherche internet... Gestionnaire de fortune, cet homme d'une soixantaine d'années, particulièrement affable, se trouve pourtant aujourd'hui exposé à la lumière de l'affaire de Karachi et de ses multiples ramifications politico-financières. A son corps défendant.

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