Transparence et probité

Pas de prison ferme : l’addition finale est allégée pour François Fillon

L’ex-premier ministre a été condamné mardi à quatre ans de prison avec sursis, cinq ans d’inéligibilité, une amende et des dommages et intérêts pour l’emploi fictif de son épouse à l’Assemblée.

Michel Deléan

Quand ils se font prendre la main dans le pot de confiture, la plupart des politiques rétorquent d’abord qu’il ne s’agit pas de leur main. Et une fois aux prises avec les juges, ils finissent par expliquer qu’ils avaient le droit de se servir. S’ils sont condamnés, ils font appel, ce qui est leur droit le plus strict. Ils vont ensuite en cassation, ce qui est un droit tout aussi fondamental. Et au bout de quelques années, avec un peu de chance, de la patience et de bons avocats, l’addition pénale finira souvent par être gommée, ou du moins allégée.

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