La police de la SNCF reconnue doublement coupable

La Cour européenne des droits de l'homme a condamné cette semaine la France pour une arrestation violente de la Suge, la police de la SNCF. Cette décision survient après qu'une enquête du Défenseur des droits a confirmé les informations de Mediapart sur le comportement raciste d'agents de cette même Suge à Montpellier : diffusion de chant néo-nazi, actes racistes et homophobes. La SNCF ne fait pourtant toujours pas le ménage.  

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La SNCF n’en finit pas d’être rattrapée par la violence et le racisme qui gangrènent sa police interne, le service de surveillance généralisée (Suge). Mercredi 16 juillet, la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a donné raison à un usager, frappé en 2004 lors d’un simple contrôle, qui l’oblige depuis à vivre dans un fauteuil. La Cour a condamné la France pour « traitements inhumains ou dégradants ». Cet hiver, c’est le Défenseur des droits, dans une délibération passée assez inaperçue, qui confirmait les informations de Mediapart concernant des agents de Montpellier ayant envoyé des SMS racistes, diffusé des chants néonazis et maltraité des usagers d'origine maghrébine en toute impunité. À chaque fois, la SNCF conteste puis regarde ailleurs, comme si elle ne pouvait rien faire. Mais ces deux affaires, qui s’ajoutent à tant d’autres (retrouvez nos différents articles et notre émission Live), apportent des démentis cinglants à ses dénégations maladroites.

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