Commission Cahuzac: le rapporteur PS blanchit le pouvoir
Le rapport du socialiste Alain Claeys, qui sera connu le 8 octobre, devrait conclure que « l'appareil d'État a réagi dans le respect de la légalité » et que « la justice n'a été ni entravée ni retardée ». Des zones d'ombre subsistent, à commencer par l'attitude de François Hollande.
CeCe devait être une réunion de rentrée. Ce fut presque un clap de fin. Mardi 17 septembre, les députés membres de la commission d'enquête sur « d'éventuels dysfonctionnements dans l'action du gouvernement et des services de l'État », créée au lendemain des aveux tonitruants de Jérôme Cahuzac, ont décidé, lors d'une réunion à huis clos, la fin de leurs auditions – il y en a eu une cinquantaine depuis la mi-mai. Le premier ministre ne sera donc pas entendu. En juillet, la commission, dominée par les socialistes, avait déjà refusé l'audition de Jean-Marc Ayrault. Mardi, certains députés UMP l'ont bien demandé à nouveau, mais le cœur n'y était plus, et les socialistes n'étaient toujours pas décidés à leur faire ce cadeau.