Mayotte, zone d’exception

À Mayotte, sans électricité ni eau ni nourriture, « on parle de survie aujourd’hui »

Sur l’île dévastée par le cyclone Chido, habitants, humanitaires et soignants perçoivent encore mal l’ampleur de la catastrophe. Les communications sont coupées avec une grande partie de l’île. Le système de santé est en partie détruit, l’eau et la nourriture commencent à manquer.

Caroline Coq-Chodorge

« Ce qui s’est passé à Mayotte est d’une intensité et d’une gravité exceptionnelles. Cela n’arrive jamais que l’ensemble d’un territoire aussi isolé soit ainsi dévasté », explique Julien Bousac, coordinateur de Médecins du monde à Mayotte, pourtant « habitué des catastrophes ». Il insiste sur « l’absence totale de visibilité » aujourd’hui encore, trois jours après le passage du cyclone Chido, de ses vents qui ont soufflé jusqu’à 260 kilomètres par heure.

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