L’aéroport de Notre-Dame-des-Landes ne se fera pas mais le géant du BTP Vinci pourra tirer son épingle du jeu. Cet abandon permet au groupe d’engager avec l’État une vaste négociation, avec en perspective une montée en puissance dans le capital d’Aéroports de Paris. Une enquête de Mediacités-Nantes.
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MediacitésMediacités-Nantes. C’est terminé ! Entamé en 1974, le feuilleton Notre-Dame-des-Landes s’est achevé, avec l’annonce par Édouard Philippe de l’abandon du projet d’aéroport. « Cinquante ans d’hésitations n’ont jamais fait une évidence », argumentait le premier ministre dans un discours qui brassait large (notre article ici)… Tout le monde a été cité, tout le monde sauf Vinci, le géant français du BTP pourtant chargé de construire et d’exploiter ce qui devait devenir le grand aéroport du Grand Ouest. Absent de marque de cette allocution, le groupe est-il le grand perdant de la décision gouvernementale ? Pas du tout ! Prévoyant, il avait envisagé tous les cas de figure et sort renforcé de cet interminable conflit.