Derrière la chronique de cour sur le changement de président à la tête du groupe nucléaire, se joue un drame : Areva prend l’eau de toutes parts. Une recapitalisation de l’ordre de 1,5 à 2 milliards d’euros s’impose. Des coupes sombres s’annoncent. Même le sort du réacteur EPR paraît menacé.
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En apparence, cela se résume à cette chronique de cour qu’est devenu le pouvoir, dont les échos nous sont infligés désormais chaque semaine. Vendredi 14 novembre au matin, Matignon a convoqué Pierre Blayau pour lui annoncer qu’il ne serait pas renouvelé à la présidence d’Areva. Bien que sans aucune expertise dans le nucléaire, mais avec la chaude recommandation d’Alain Minc dont il est client depuis des années, il avait été nommé en mai 2013 par François Hollande à la présidence du conseil de surveillance du groupe nucléaire. Pierre Blayau demandait à être reconduit, alors qu’Areva s’apprête à abandonner son organisation en directoire et conseil de surveillance pour revenir à un schéma plus simple avec un président du conseil d’administration et directeur général.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
La précocité et l’intensité de la canicule actuelle démontrent à quel point l’heure n’est plus à la transition écologique mais à une écologie de rupture, sans transition. Alors qu’à l’ombre de cet événement sont tapies nombre d’injustices, il est temps de cibler les véritables fossoyeurs du climat.
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