Drones: quand il s’agit de flouter les manifestants, la police moins regardante
Depuis juillet, la préfecture de police de Paris utilise un logiciel d’anonymisation censé flouter les silhouettes captées par les images des drones. D’après nos informations, lors de son installation, il était efficace dans 70 % des cas seulement.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
SonSon nom : YOLO, acronyme de « You Only Live Once » (« On ne vit qu’une fois »). Un terme d’argot qui désigne une décision prise « à l’arrache », sans préparation ni organisation. D’après nos informations, il sied bien, en effet, au logiciel de floutage utilisé depuis juillet dernier par la préfecture de police de Paris pour « anonymiser » les images captées par ses drones et tenter de répondre aux critiques sur le non-respect du droit à la vie privée des manifestants. Car ce logiciel – dont le nom complet est YOLOV4 – se montrait efficace, lors de son installation, à seulement 70 %.