France Reportage

A la Sorbonne, grévistes et politiques se sont expliqués

Sixième semaine de grève à la Sorbonne, à Paris: alors que la situation paraît bloquée, plusieurs personnalités politiques ont été invitées à débattre sur l'université, mercredi 18 mars. Etudiants, personnels et enseignants-chercheurs en ont profité pour demander des comptes à l'opposition. Dialogues. Ambiance.

Clémence Holleville

Drôle d'ambiance à Paris 1, mercredi 18 mars. Amas de chaises dans la cour. Chez les étudiants, le ton monte un peu avec les vigiles postés devant l'entrée. Mais dans l'amphithéâtre Richelieu, l'heure est au débat politique. Dans le cadre de la grève active, plusieurs représentants de partis politiques sont invités pour parler université. Sur de simples cartons, leurs noms: Laurent Audouin pour les Verts, Gérard Chaouat pour le NPA, Jean-Luc Mélenchon pour le Parti de Gauche, Bertrand Monthubert pour le PS et enfin Jean-Jacques Rassial, du Modem. Pas tous des célébrités mais chacun a un lien avec l'enseignement supérieur et la recherche, en tant que responsable au sein de son parti ou encore chercheur. Prévu au programme, un représentant de l'UMP a dû annuler pour assister, à l'Assemblée nationale, à la séance des questions au gouvernement.

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