Série Épisode 3 Logement: on bouge les murs!

Construire des «maisons de sorcières» pour vieillir différemment

Féministes ou anciennes sympathisantes des Lip, militantes dans tous les cas, ces femmes refusent de finir leur vie dans le «pipi-caca-vieux» des maisons de retraite et des lieux médicalisés. «En tant que personne âgée, on ne déglutit pas seulement», résume Geneviève Ryczywol, 73 ans (photo), qui, à la suite des Babayagas de Montreuil, veut créer un lieu autogéré pour personnes âgées à Saint-Priest, près de Lyon.

Louise Fessard

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A Saint-Priest, Geneviève Ryczywol s'est inspirée de l'expérience des Babayagas de Montreuil. © LF

La veille, Thérèse Clerc, 82 ans, s'est «un peu empaillée» avec ses amies de l'association de la Maison des Babayagas sur la question de la «libération assistée, la façon politiquement correct de désigner le suicide assisté». Mais sinon tout va bien. Leur projet de maison autogérée, lancé à la fin des années 1990 avec la création à Montreuil dans la région parisienne de cette association réunissant une dizaine de femmes de 60 à 90 ans, pourrait enfin voir le jour en 2012.

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