À l’hôpital de Colmar, dans le Haut-Rhin, les soignants ne sont pas seulement saisis d’effroi devant la virulence de l’épidémie de coronavirus, la vitesse à laquelle se dégradent les patients les plus graves. Ils sont aussi « inquiets tous les jours, car nos stocks de masques fondent à vue d’œil », raconte Yannick Gottwalles, chef du service des urgences de l’hôpital. « C’est un grave amateurisme de la part de l’État, dénonce-t-il. L’agence régionale de santé nous promet des palettes qui n’arrivent pas, ou au mauvais endroit. Notre direction fait pourtant tout ce qu’elle peut, déniche des petits stocks de réassort. On racle les fonds de tiroir. » Et la situation est identique pour les blouses, les lunettes, les charlottes, même les solutions hydroalcooliques. « Le week-end dernier, j’ai moi-même fait le tour des mairies, après les élections, pour récupérer les flacons », raconte-t-il.
#FREEMORTAZA
Depuis le 7 janvier 2023 notre confrère et ami Mortaza Behboudi est emprisonné en Afghanistan, dans les prisons talibanes.
Nous ne l’oublions pas et réclamons sa libération.