« Voter, c’est choisir entre l’extrémisme libéral et l’extrémisme nationaliste »
Au nom de valeurs de gauche, Aurélien et Françoise et les autres se sont mobilisés l’an dernier contre le passe sanitaire. Mediapart leur redonne la parole avant le second tour de la présidentielle. Premier constat : l’exécration de Macron fait désormais souvent jeu égal avec le rejet de l’extrême droite.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
ClermontClermont-Ferrand (Puy-de-Dôme).– Pour Aurélien, un dilemme chasse l’autre. Quand Mediapart a fait sa connaissance, l’automne dernier, le jeune homme était tiraillé entre le besoin d’exprimer son hostilité au passe sanitaire, dont il dénonçait le caractère selon lui liberticide, et son rejet de l’extrême droite, omniprésente dans les manifs anti-passe de sa ville du Puy-en-Velay (Haute-Loire). L’ancien « gilet jaune » avait alors résolu l’équation en allant plaider auprès des manifestant·es pour l’exclusion des porteurs de pancartes antisémites.