L'usage des flashballs policiers sous le feu des critiques

L'auteur du tir de flashball ayant blessé gravement un jeune homme au visage,le 8 juillet à Montreuil (Seine-Saint-Denis), a violé les règles d'usage de cette arme, selon l'enquête de la «police des polices». Cela fait pourtant deux ans que les incidents de ce type se multiplient – plusieurs personnes avaient, elles aussi, perdu un œil dans des conditions similaires à Nantes, Villiers-le-Bel, Toulouse... Rien n'y fait, malgré les avertissements répétés qui soulignent la dangerosité de ces armes.

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Une fois encore, les flashballs sont mis en cause pour leur dangerosité. Cette fois, la mise en garde vient de la «police des polices» et concerne les blessures au visage causées par un tir policier, le 8 juillet, à Montreuil. Ce soir-là, Joachim Gatti a perdu un œil parce qu'il participait à un rassemblement de soutien aux expulsés d'un squat de cette ville de Seine-Saint-Denis. Saisie de l'enquête par la justice, l'Inspection générale des services (IGS) considère que des policiers n'ont pas respecté les conditions d'usage réglementaires de ces armes lors de cette intervention du mois de juillet.

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