Au procès de la rue d’Aubagne, les familles redonnent vie aux disparus des effondrements
Après les experts, le tribunal correctionnel de Marseille a entendu, vendredi puis lundi, les familles des huit victimes des effondrements survenus en 2018. Toutes et tous racontent le souhait de leurs proches de déménager et les alertes lancées avant le drame.
Clara Martot Bacry
et Coralie Bonnefoy (Marsactu)
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MarseilleMarseille (Bouches-du-Rhône).– Tout le monde l’a dit : son regard illumine la salle d’audience. Elle sourit, de trois quarts, devant un mur de tournesols. On dirait un tableau. C’est la photographie que les parents de Simona Carpignano ont choisi de montrer au tribunal vendredi 15 novembre, quand l’heure est venue pour eux de raconter qui était véritablement leur fille, morte à 30 ans sous les décombres de son immeuble. Simona, Fabien, Marie-Emmanuelle, Pape : le sixième jour du procès des effondrements de la rue d’Aubagne a laissé place aux récits de vie de quatre des huit victimes, dans la dignité et parfois les larmes. Toutes et tous cherchaient à déménager du numéro 65 de la rue d’Aubagne.