Le gouvernement a convoqué ce mardi tous les acteurs de la filière automobile, leur promettant 5 à 6 milliards d'euros contre le maintien de la production en France.L'usine PSA de La Janais, dans la banlieue de Rennes, est de plein fouet touchée par la crise. En février, certains ouvriers devront chômer du 5 au 23. Reportage en diaporama sur une usine où désormais s'organisent les tours de chômage.
OuvertOuvert il y a 40 ans, le site PSA de la Janais dans la banlieue de Rennes a longtemps happé la main-d'œuvre venue des campagnes. Aujourd'hui encore, autour de l'usine, c'est toute une filière de sous-traitants qui subsiste. Ils sont les premiers à pâtir du ralentissement d'activité du constructeur automobile. Les quelques jours de chômage partiel subis en 2008 par l'entreprise sont devenus en 2009 des semaines qui parfois se succèdent. En février, les salariés de PSA Rennes cesseront de travailler sur plus de trois semaines. Cela risque de se reproduire en mars et en avril. C'est ainsi que le constructeur réagit à ses maigres carnets de commandes, dans le but de s'adapter à la demande au plus près, en générant le moins de stocks possible.
