Nuit debout et les quartiers populaires: le grand malentendu
Alors que la Nuit debout se poursuit place de la République, la question de « la convergence des luttes » avec les quartiers populaires se pose. Beaucoup l'appellent de leurs vœux. Mais pour les militants des quartiers, dont beaucoup ont le sentiment d'avoir été ignorés depuis des années, la question de rejoindre ou non la contestation fait débat.
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C'est indéniable, il se passe quelque chose place de la République depuis maintenant trois semaines. Difficile de prédire les débouchés de cette catharsis à ciel ouvert, mais ça bouillonne et cogite. La question de l'après se pose, tout comme la nécessité d'étoffer le mouvement pour qu'il perdure. Comme souvent, sur la photo, ce sont les absents qu'on remarque le plus. Ici, les habitants des quartiers populaires. L’expression « convergence des luttes » apparaît au hasard des prises de parole en assemblée générale et sur des banderoles.
Désastre économique, humanitaire, droits humains attaqués… Un an après avoir rebasculé dans les mains des talibans, l’Afghanistan n’en finit pas de sombrer. Pour la minorité LGBT+, le retour des fondamentalistes islamistes est dévastateur.
Mediapart a sillonné la vallée de la Valdaine et ses environs dans la Drôme, à la rencontre d’agriculteurs qui souffrent des canicules à répétition. Des pans de récoltes grillées, des chèvres qui produisent moins de lait, des tâches nouvelles qui s’accumulent : paroles de travailleurs lessivés, et inquiets pour les années à venir.
Il y a un an, le critique de théâtre Jean-Pierre Thibaudat confirmait dans un billet de blog de Mediapart avoir été le destinataire de textes disparus de l’écrivain antisémite Louis-Ferdinand Céline. Aujourd’hui, toujours dans le Club de Mediapart, il revient sur cette histoire et le secret qui l’entourait encore. « Le temps est venu de dévoiler les choses pour permettre un apaisement général », estime-t-il, révélant que les documents lui avaient été remis par la famille du résistant Yvon Morandat, qui les avait conservés.
En renvoyant systématiquement la Nupes à « l’extrême gauche », la Macronie continue de banaliser l’extrême droite qui, présente en force à l’Assemblée nationale, se félicite d’avoir autant de ventriloques.
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