Ses détracteurs l’accusent de tenir un « double discours ». Derrière des accents modernistes énoncés en public, Tariq Ramadan serait en réalité un communautariste forcené et un danger pour la laïcité. Problème : cette accusation n'a jamais été étayée par des faits. Deuxième volet de notre enquête.
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Depuis que Tariq Ramadan est connu en France, il est une expression sans cesse accolée à son nom, « le double discours ». Il avancerait masqué. On le soupçonne de théoriser en public un islam moderne ou « réformé », tout en poursuivant en secret le but historique des Frères musulmans dont son grand-père fut le fondateur : l'islamisation de la société. Tariq Ramadan serait en quelque sorte le serpent Kaa du Livre de la jungle, python hypnotiseur, face auquel les défenseurs de la laïcité ne devraient jamais baisser la garde.
L’arrivée au pouvoir de Xi Jinping il y a près de dix ans a été marquée par un durcissement du contrôle du débat public en Chine, en particulier sur les réseaux sociaux. Les critiques de la politique « zéro Covid » ou de la guerre déclenchée en Ukraine par l’allié russe viennent d’en faire les frais.
Après quelque 150 projections-débats dans des cinémas partout en France, « Media Crash » est désormais disponible sur Mediapart, avec des bonus. Le film a suscité l’inquiétude des dizaines de milliers de spectateurs qui l’ont déjà vu, face à la mainmise sur l’information de quelques propriétaires milliardaires, aux censures qu’il révèle et à la fin annoncée de la redevance.
par
Valentine Oberti
et Luc Hermann (Premières lignes)
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— Entretien
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L’affaire Patrick Poivre d’Arvor est symptomatique de la culture de l’impunité et de la tolérance sociale qui a longtemps prévalu, notamment dans les entreprises, concernant les comportements sexuels problématiques. Elle est aussi le reflet du chemin qu’il nous reste à parcourir.
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