Mineurs trans : la délégation interministérielle contre la transphobie en pleine crise
Les inquiétudes se multiplient quant au positionnement de la Dilcrah, censée combattre les haines anti-LGBT, sur les droits des mineur·es trans. Une membre du conseil scientifique a démissionné ; d’autres réclament une clarification. Le sujet sera au menu de la Marche des fiertés d’Île-de-France, samedi.
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« Je suis tombée de ma chaise. J’ai ressenti ça comme une trahison. » À la suite d’une enquête publiée en mai par Mediapart, Karine Espineira, sociologue et autrice de nombreux ouvrages sur les transidentités, a pris la décision de quitter le conseil scientifique de la Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT (Dilcrah). En cause : la présence au conseil scientifique de l’Observatoire de la petite sirène du sociologue Smaïn Laacher, actuel président du conseil scientifique de la Dilcrah. Or, cet observatoire, un collectif qui dit s’être constitué en association, est jugé « transphobe » par de nombreuses organisations LGBTQI+, qui dénoncent son lobbying auprès des médecins et des politiques pour empêcher des transitions de mineur·es sous couvert de « protection de l’enfance ».
Depuis quatre mois, les fragiles équilibres d’un marché déjà tendu sont rompus. L’énergie est devenue un terrain d’affrontement entre les États-Unis et la Russie. En juin, pour la première fois de son histoire, l’Europe a plus importé de gaz américain que russe.
Avec l’irruption de l’inflation s’engage une nouvelle phase de la crise du capitalisme. Désormais, celle-ci semble totale et multidimensionnelle. En trouver l’issue sera de plus en plus complexe.
La secrétaire d’État et gynécologue Chrysoula Zacharopoulou est accusée de « viol » et de « violences » par des patientes, à la suite du professeur Daraï, qui fut son chef de service. Les gynécologues rejettent le terme de viol en cas d’examen gynécologique. Les militantes fustigent un déni des violences.
Dans son verdict condamnant le dixième homme des commandos de Paris à une peine de perpétuité incompressible, la cour d’assises spéciale souligne « son absence de réflexion réelle » et « sa volonté de ne pas trahir l’État islamique ».
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