Au terme d'une parodie de réquisitoire, une relaxe générale a été demandée en faveur de Jacques Chirac et des neuf autres prévenus de l'affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris. L'association Anticor dénonce un scandale.
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CommentComment les deux illustres représentants du parquet de Paris allaient-ils s'en tirer? On savait déjà qu'un non-lieu général allait être demandé au tribunal correctionnel, ce mardi 20 septembre, dans le procès de Jacques Chirac et des neuf autres prévenus de l'affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris et du RPR. Oui, mais serait-ce requis avec brio ? Avec panache? Ou avec le détachement affecté de ceux qui ne sont pas dupes, mais qui ont reçu des instructions qui obligent, par la voie hiérarchique? Le mutisme étonnant des deux procureurs, pendant les deux premières semaines de débats, n'avait pas permis de se faire une opinion sur leurs talents, ni sur leur liberté de ton. On a vite été fixé.