Primaire de droite: la Guadeloupe a voté samedi, au-delà de l’enjeu national
En Guadeloupe, la primaire de la droite et du centre n’aura pas résonné avec la même intensité qu’en métropole. Entre une campagne complexe et un contexte local difficile, le doute pèse sur l’intensité de la mobilisation des électeurs, dans cette société pourtant très politisée.
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Il est 8 heures en Guadeloupe, et il fait déjà chaud ce 19 novembre 2016, alors que les 44 bureaux de vote pour la primaire de la droite et du centre ouvrent dans l’archipel. Dans l’un des deux bureaux de la commune du Gosier, on se salue, on s’embrasse, on se donne des nouvelles de la famille, qu’elle soit en France hexagonale ou qu’elle habite à côté. On s’encourage aussi : « Vote bien ! » Ceux qui glissent leur enveloppe beige dans l’urne sont pour la plupart des métropolitains, venus s’installer dans la douceur antillaise il y a 15, 20 ou 40 ans, déjà. Ils sont de droite, pas forcément affiliés à un parti, mais déterminés à faire tomber le pouvoir des mains de la gauche.
Après quelque 150 projections-débats dans des cinémas partout en France, « Media Crash » est désormais disponible sur Mediapart, avec des bonus. Le film a suscité l’inquiétude des dizaines de milliers de spectateurs qui l’ont déjà vu, face à la mainmise sur l’information de quelques propriétaires milliardaires, aux censures qu’il révèle et à la fin annoncée de la redevance.
par
Valentine Oberti
et Luc Hermann (Premières lignes)
Human Rights Watch a analysé durant deux ans 164 outils numériques destinés aux élèves de 49 pays durant la pandémie afin qu’ils puissent continuer à suivre leurs cours. 89 % « surveillaient les enfants, secrètement et sans le consentement de leurs parents ».
L’écrivain péruvien de 86 ans, entré à l’Académie française en fin d’année dernière, vient de déclarer sa préférence pour Bolsonaro face à Lula. Cette nouvelle prise de position politique reflète un parcours intellectuel de plus en plus contesté, marqué par des soutiens à des figures d’extrême droite en Amérique mais aussi de la droite dure en Espagne. Une enquête du n° 20 de la « Revue du Crieur », disponible en librairie.
Les élections législatives fourmillent de cas de « parachutages ». Volontiers dénoncés, sont-ils si choquants ? La pratique, parfois assumée, n’a pas toujours été mal vue par le passé. Si elle reste sulfureuse, c’est à cause des failles de la représentation dont elle est le symptôme.
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