Justice Reportage

Au procès de la dégradation de la statue de Simone Veil, l’éternelle remise en cause de l’avortement

Neuf membres de l’Action française comparaissaient jeudi à La Roche-sur-Yon pour avoir dégradé la statue de Simone Veil, le 8 mars, dans une mise en scène sordide. Le parquet a requis six mois de prison avec sursis pour l’ensemble des prévenus.

Clément Barraud

La Roche-sur-Yon (Vendée).– C’est une affaire qui avait choqué, tant le symbole était – doublement – fort. Le 8 mars 2024, journée internationale de lutte pour les droits des femmes, et au moment de l’inscription du recours à l’avortement dans la Constitution, la statue de Simone Veil, à La Roche-sur-Yon, avait été vandalisée : des poupons ensanglantés avaient été disposés et du faux sang avait été versé dans la fontaine faisant partie du monument.

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