C’est une affaire sensible. Elle est suivie à la loupe par le Sell (Syndicat des éditeurs de logiciels de loisirs actuellement présidé par le patron de Microsoft en France, qui a succédé à celui de Sony). Elle est considérée comme importante par le Premier ministre, qui affichait mardi sa volonté de « développer les compétitions de jeu en ligne ». Elle mobilise la secrétaire d’État chargée du numérique, Axelle Lemaire, qui appuie parfois sur le frein mais surtout sur l’accélérateur. Elle galvanise les deux rapporteurs de la loi, Émeric Bréhier et Luc Belot, lancés à fond dans un blitzkrieg législatif. Et elle inquiète fortement une partie des parlementaires PS et radicaux de gauche, ainsi que les institutions chargées du contrôle des jeux en ligne.
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