2017 : d’autres voix au premier plan Parti pris

Sortir de l'élection-régression par la gauche de la gauche

La gauche n'a pas uniquement le choix entre trois hommes aux patronymes nantis d'un suffixe en « on » : Hamon, Macron et Mélenchon. Petite revue des solutions de rechange, hors du triangle des Bermudes électoral de cette présidentielle…

Antoine Perraud

Pour paraphraser le George Orwell de La Ferme des animaux : « Tous les suffrages sont utiles mais certains sont plus utiles que d'autres. » L’électeur de gauche – celui qui ne votera ni Dupont-Aignan, ni Fillon, ni Le Pen – hésite : un lobe de son cerveau lui commande une utilité absolue donc invariable, tandis que son autre hémisphère lui serine l’utilité stratégique donc élastique. Que faire ? Un retour à la grammaire électorale du scrutin uninominal majoritaire à deux tours s’impose : au premier tour on choisit, au second on élimine.

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