C’est peu dire que sous le Second Empire, la presse a été malmenée. Achetés et revendus par les obligés de Napoléon III comme de banales marchandises, perpétuellement soumis aux caprices de l’empereur, tous les journaux ont alors traversé une période particulièrement sombre, que l’avocat républicain Jules Favre (1809-1880) avait résumée en 1862 d’une formule moqueuse : « En France, il n’y a qu’un journaliste, et ce journaliste c’est l’empereur. »
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