Lagarde plaide sa cause au FMI: les clés du scandale Tapie
Christine Lagarde est mercredi et jeudi à Washington pour être entendue par le conseil d'administration du FMI. Le 8 juillet, la Commission des requêtes de la Cour de justice de la République pourrait ouvrir une enquête sur la ministre des finances. Mediapart présente les cinq mensonges ou omissions de la ministre dans l'affaire Tapie.
C'estC'est une grave responsabilité qu'a prise Nicolas Sarkozy en acceptant que Christine Lagarde fasse acte de candidature pour succéder à Dominique Strauss-Kahn à la direction générale du Fonds monétaire international (FMI). Car il prend un risque majeur : présentée comme la candidate la mieux placée pour décrocher ce poste, la ministre française des finances, qui fait le déplacement ces mercredi et jeudi à Washington pour plaider sa cause devant le conseil d'administration de l'institution financière, pourrait y être adoubée d'ici au 30 juin prochain: c'est la date butoir que le FMI a fixée pour la procédure de désignation. Mais quelques jours plus tard, le 8 juillet, la commission des requêtes de la Cour de justice de la République (CJR) pourrait décider de l'ouverture d'une enquête sur Christine Lagarde, pour son rôle dans l'affaire Tapie.