Mieux défendre les lanceurs d’alerte: le nouveau projet de Mediapart
Pour avoir voulu révéler une vérité gênante et d’intérêt public, les lanceurs d’alerte perdent souvent tout ou partie de leur vie : leur emploi, leur santé, leur vie privée… Mediapart a décidé de s’associer à une fondation américaine, The Signals, et à des médias internationaux, pour mieux les protéger et mieux diffuser leurs informations. Premier thème de révélations choisi : les données personnelles, récupérées et exploitées par des États et des entreprises.
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L’initiative est aussi originale que salutaire. Mediapart s’y est immédiatement associé, tout comme les médias internationaux Die Zeit, The Daily Telegraph, The Intercept et WikiTribune. L’idée de ce nouveau consortium international, lancé en partenariat avec la fondation The Signals, diffère de ceux créés jusqu’à présent. Cette fois, ce ne sont pas des journalistes qui sont à l’origine du projet. Mais une personnalité qui souhaite protéger « ceux qui risquent tout pour dire la vérité et construire une société plus transparente » : les lanceurs d’alerte.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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