Habitat

À Marseille, des videurs de squats au service des propriétaires

La Brigade anti-squat était « unique en Europe », selon son patron. Désormais reconvertie, et loin d’être originale, l’entreprise a mis en lumière une pratique illégale et souvent plus discrète, le recrutement de gros bras pour déloger des squatteurs.

Myriam Léon (Marsactu)

Marseille (Bouches-du-Rhône).– « À Paris, maintenant, ils filent de l’argent aux squatteurs pour qu’ils se tirent, à Marseille, c’est plutôt des coups de barres de fer », déplore Julien Poireau, de l’association Nouvelle Aube, spécialisée dans la réduction des risques auprès des squatteurs. Depuis quelques mois, l’information circule dans le milieu des squats : une milice propose aux propriétaires de récupérer leur bien sans passer par la case justice.

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