EnfancesChronique

Procès des familles d’accueil de Châteauroux : le prévenu a « oublié » les violences, pas les victimes

Au procès en appel des familles d’accueil de Châteauroux, une des têtes pensantes de ce réseau organisé de violences contre des enfants placés a invoqué des trous de mémoire. Ce qui n’a convaincu ni les victimes ni l’avocat général, qui a demandé une peine de prison avec mandat de dépôt.

Romane Brisard

Bourges (Cher).– Il a été identifié par les enquêteurs comme une des têtes pensantes de l’« affaire de Châteauroux ». Jeudi 20 novembre, devant la cour d’appel de Bourges, Julien Martinez était rejugé pour le placement illégal, entre 2010 et 2017, d’une soixantaine de mineurs confiés par l’aide sociale à l’enfance (ASE) du Nord et de l’Essonne à des familles d’accueil sans agrément – dont certaines déjà condamnées pour violences sexuelles sur enfants. « Elle est un peu lourde », lâche-t-il, sarcastique, en demandant la révision de sa peine.

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