Nicolas Sarkozy a dû repousser à jeudi son interview télévisée, pour cause d'obsèques nationales d'Aimé Césaire. Mais, sur place, il fut contraint au silence, interdit de discours pendant que le peuple martiniquais enterrait l'auteur du Discours sur le colonialisme.
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Pour les grands hommes, les enterrements avancent au risque de l'embaumement. Mais, s'agissant d'Aimé Césaire, un silence imposé nous a heureusement évité cette hypocrisie. Aux obsèques nationales qu'il avait décrétées, le président de la République française fut contraint de se taire. Accepté certes par la Martinique, mais privé de discours par son peuple. Présent, mais au même titre que d'autres, un parmi bien d'autres, et surtout muet. Enoncé à la demande de la famille, cet interdit est un acte politique qui n'a pas suffisamment été commenté. Car jamais silence ne fut plus bavard : tout ce qu'incarne, par-delà sa personne, Nicolas Sarkozy est aux antipodes de ce que nous lègue la vie d'Aimé Césaire.
Avec l’irruption de l’inflation s’engage une nouvelle phase de la crise du capitalisme. Désormais, celle-ci semble totale et multidimensionnelle. En trouver l’issue sera de plus en plus complexe.
La secrétaire d’État et gynécologue Chrysoula Zacharopoulou est accusée de « viol » et de « violences » par des patientes, à la suite du professeur Daraï, qui fut son chef de service. Les gynécologues rejettent le terme de viol en cas d’examen gynécologique. Les militantes fustigent un déni des violences.
Dans son verdict condamnant le dixième homme des commandos de Paris à une peine de perpétuité incompressible, la cour d’assises spéciale souligne « son absence de réflexion réelle » et « sa volonté de ne pas trahir l’État islamique ».
par
Karl Laske
Le procès des attentats du 13-Novembre
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Pendant toute la durée du procès, sept victimes des attentats ont écrit et décrit leurs sentiments. En ce dernier jour du procès, le père de Lola, assassinée au Bataclan, s’interroge sur le sens des peines prononcées.
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