Déchets radioactifs contre argent frais : l'équation de Bure
Soixante millions d’euros par an pour deux départements parmi les plus pauvres de France : la Meuse et la Haute-Marne touchent une rente nucléaire en échange de l’accueil sur leur territoire du futur centre de stockage des déchets « ultimes ». C’est le fruit d’un accord tacite : paix sociale contre argent de l’atome.
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Pour enterrer ses déchets nucléaires « ultimes », c’est-à-dire ceux qui ne peuvent plus être traités, la France achète-t-elle les consciences ? Question brutale. Mais comment ne pas la poser face à la manne financière que fait pleuvoir sur les départements de la Haute-Marne et de la Meuse le projet de stockage profond de déchets radioactifs Cigéo.
Plus de 30 000 personnes auraient trouvé refuge en France depuis le début de la guerre d’invasion russe en Ukraine, en février. Si le gouvernement a assuré que tous les moyens seraient mis en œuvre pour les accueillir, la désorganisation persiste, regrettent les acteurs de terrain.
La croissance a stagné au premier trimestre et ne devrait pas faire beaucoup mieux au deuxième. La compression des revenus réels et l’indifférence quasi complète du gouvernement conduisent à une situation des plus préoccupantes. Toute l’économie se recroqueville.
Emmanuel Macron a réuni mardi les candidats de son camp aux élections législatives. La future majorité qu’il espère obtenir s’annonce macroniste jusqu’au bout des ongles. Le chef de l’État a fait confiance aux députés, conseillers et ministres de son premier quinquennat, balayant les espoirs d’élargissement et de renouvellement dans ses rangs.
La députée de Seine-Maritime Sira Sylla a été une nouvelle fois jugée aux prud’hommes pour répondre de faits de harcèlement sur un collaborateur, qui devait notamment garder son chien et lui acheter cigarettes et champagne. L’élue n’était pas présente à l’audience, étant en campagne pour sa réélection, avec le soutien de la majorité.
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