Crise sanitaire : une Assemblée chauffée à blanc fait durer l’examen du projet de loi
Pressés par le gouvernement, au nom de « l’urgence sanitaire », les députés ont livré bataille dans la nuit de mercredi à jeudi et prolongent l’examen du projet de loi qui doit instaurer le passe sanitaire, l’isolement contraint et la vaccination obligatoire des soignants.
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Le virus a encore imposé son rythme à l’Assemblée nationale, mercredi 21 juillet. « L’urgence » devant la progression de l’épidémie devait tout justifier. Une seule petite journée était consacrée à l’examen des 13 articles du projet de loi sur la gestion de la crise sanitaire, dessiné par le président Macron dans son allocution du 12 juillet. Patatras : les députés ont déposé 1 200 amendements. À minuit, ils ne sont même pas venus à bout de l’article premier, qui définit le passe sanitaire. 915 amendements restent à examiner.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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