France

Sénatoriales: la droite perd, mais gagne

61 fauteuils pour la gauche, 52 pour la droite. Lors du renouvellement d'un tiers de la chambre haute, la gauche a progressé de 25 places, mais ce résultat reste insuffisant pour lui permettre de participer de manière décisive au choix du président. C'est donc lors de la primaire à droite, mercredi 24 septembre, que se décidera qui de Gérard Larcher, Jean-Pierre Raffarin ou Philippe Marini occupera le «plateau». L'UMP, majoritaire, devient néanmoins de plus en plus dépendante de ses alliés centristes et radicaux de droite. Mediapart a recueilli, dimanche soir, les analyses des sénateurs.

Mathilde Mathieu

La gauche est sortie gagnante des élections sénatoriales de dimanche, destinées à renouveler 114 sièges (soit un tiers du Sénat), puisqu'elle a raflé 61 fauteuils contre 52 pour la droite. Elle progresse ainsi de 25 places dans l'hémicycle, tandis que la droite recule de 5 cases environ (selon les comptages). Ces résultats s'avèrent insuffisants pour conquérir la majorité de la chambre, l'UMP associée aux centristes et aux radicaux de droite restant maître des lieux. Ils embarrassent toutefois le parti présidentiel, qui voit sa domination s'effriter encore un peu. Si l'UMP ne détenait déjà plus la majorité absolue à elle toute seule depuis 2004, elle voit sa dépendance à ses alliés dangereusement s'accentuer.

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