DOCUMENT. Mediapart révèle le contenu du dossier judiciaire de l'affaire des sabotages visant la SNCF. Le rapport de synthèse de la sous-direction antiterroriste – dont Mediapart publie le contenu en intégralité – évoque le démantèlement d'«une structure clandestine anarcho-autonome se livrant à des opérations de déstabilisation de l'Etat». Au cours de leur garde à vue, les neuf personnes mises en examen se sont expliquées sur leur engagement politique, tout en contestant être responsables des dégradations visant notamment les TGV.
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UnUn large faisceau de présomptions, mais pas de preuves matérielles. Voilà sommairement résumé ce qu'il faut retenir de l'enquête sur l'équipe soupçonnée d'être à l'origine d'actes de sabotage ayant visé ces dernières semaines la SNCF. Présentés comme de dangereux terroristes par le ministère de l'intérieur, simples étudiants situés dans la mouvance des autonomes selon leurs avocats, qui sont exactement les neuf personnes mises en examen par le juge antiterroriste Thierry Fragnoli ? Pour tenter de comprendre à la fois le parcours de ces jeunes, mais aussi la logique des policiers de la sous-direction antiterroriste (SDAT), Mediapart a pris connaissance en exclusivité du dossier judiciaire.