Dans un CP dédoublé: «Les enfants progressent plus vite»

L’une des premières mesures du ministre de l’éducation nationale a été de dédoubler les classes de CP dans les zones d’éducation prioritaire renforcée, afin d’aider les plus fragilisés. À l’école André-Boulloche de la Paillade, à Montpellier, les deux classes de CP bénéficient du dispositif. Près de six mois après, les enseignants jugent l’idée efficace. 

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Montpellier (Hérault), envoyée spéciale.– Sur les étiquettes jaunes, il faut reconstituer le couple nom + adjectif. Sans se tromper, et en les déchiffrant. « Des dents coupantes, des griffes acérées, des crocs impressionnants. » Dans la classe de CP de l’école André-Boulloche, en REP+ – le grade maximal de l’éducation prioritaire –, dans le quartier populaire de La Paillade à Montpellier, le garçonnet s’attelle à la tâche avec conviction. Mais il marque un temps d’hésitation. Sa professeure, Annelyse Barbero, lui glisse un indice : « Le “e” fait “é” dans ce mot », en désignant le papier sur lequel on découvre le mot « impressionnant ». La scène est ordinaire. Les premiers apprentissages de la lecture sont jalonnés de tâtonnements, d’essais infructueux, de déchiffrages au ton robotique.

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