Le 16 février 2017, le Sénat a définitivement adopté, en procédure accélérée, le projet de loi sur la sécurité publique. Conçue dans l’urgence par le gouvernement socialiste pour éteindre la colère policière après l’agression de quatre policiers à Viry-Châtillon et adoptée en pleine affaire Théo, cette loi élargit les conditions de tir des policiers, en les alignant sur celles des gendarmes. « En cas d’absolue nécessité et de manière strictement proportionnée », ils pourront désormais tirer sur quiconque menace de s’en prendre à leur intégrité physique ou à celle d’autrui, pour défendre des lieux occupés ou personnes qui leur sont confiées, pour arrêter des fugitifs ou véhicules « susceptibles de perpétrer, dans leur fuite, des atteintes à leur vie ou à leur intégrité physique ou à celles d’autrui », et pour mettre fin à une épopée meurtrière.
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