Vallée de l’Orbiel (Aude), de notre envoyé spécial. – François Espuche attrape une feuille et un stylo, trace une longue ligne en travers de la page : « Ça, c’est le début de la mine, la demande d’autorisation. » Un deuxième trait, à quelques millimètres – « Ça, c’est le début de l’exploitation. » Encore un trait, un centimètre plus loin – « Ici, c’est la fin de l’exploitation. » Les vingt centimètres qu’il reste sur cette chronologie ? « C’est maintenant, c’est les 20 000 ans de pollution engendrés par la mine. »
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