Saint-Jean-Cap-Ferrat, l’autre pays des oligarques russes

Ici, une villa peut se vendre 200 millions d’euros. Ici, derrière d’imposants portails, se dressent des jardins majestueux, des ascenseurs intérieurs et des spas de luxe. Mais à Saint-Jean-Cap-Ferrat, la plus russe des villes françaises, la tension surpasse le faste depuis que l’Europe a décidé d’appliquer des sanctions aux proches du régime de Vladimir Poutine. 

La lecture des articles est réservée aux abonné·es. Se connecter

Saint-Jean-Cap-Ferrat (Alpes-Maritimes).–  Au cœur de la presqu’île de Saint-Jean-Cap-Ferrat, un majestueux portail métallique orné de feuillages argentés, encadré de piliers de marbre brun, protège l’accès à la villa « La Serena », dont le nom est gravé sur les pierres du mur d’enceinte. Depuis la rue, impossible de distinguer quoi que ce soit de cette bâtisse d'exception, qui appartient à un riche homme d'affaires russe. Il faut s’approcher pour tenter d’apercevoir l’immense villa contemporaine de style californien dans les interstices de l’épaisse haie d’enceinte. Mais aussitôt, un jeune homme au fort accent russe surgit par une petite porte : « Vous êtes des touristes ? »

1€ pour 15 jours

Résiliable en ligne à tout moment

Je m’abonne

L’info part de là

Soutenez un journal 100% indépendant : sans subventions, sans publicités, sans actionnaires

Tirez votre information d’une source de confiance

Accédez en exclusivité aux révélations d’un journal d’investigation

Déjà abonné ?

Mot de passe oublié

Voir la Une du Journal