Wizbii, l’entreprise qui capitalise sur la phobie administrative des étudiants
Une entreprise grenobloise, Wizbii, se propose de réaliser des démarches administratives à la place des jeunes pour lutter contre le non-recours aux aides auxquelles ils peuvent prétendre. Le tout contre 4 % du montant perçu tous les mois. L’Unef dénonce le fait de « gagner ainsi de l’argent sur le dos des étudiants précaires » dans un contexte difficile pour de nombreux étudiants.
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Il n’existe aucun problème que la « start-up nation » ne puisse régler. Pas même une phobie administrative persistante. C’est en tout cas le pari que fait Wizbii, une entreprise grenobloise, qui a pour vocation d’aider les jeunes dans les méandres des aides financières auxquelles ils peuvent prétendre. Sur le site, les fondateurs mettent en avant les raisons de la création de ce service début 2020. Rien que de l’abnégation : « C’est parce que 2 jeunes sur 3 ne connaissent pas les aides auxquelles ils ont le droit que nous avons créé Wizbii Money. » Un service analogue gouvernemental existe pourtant déjà.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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