Mayotte, zone d’exception Parti pris

À Mayotte, le soupçon de vies sacrifiées après le cyclone Chido

Les habitants de l’île, notamment dans les bidonvilles, totalement rasés, ont attendu une semaine avant d’être aidés. Un tel délai interroge, en cette journée de deuil national : l’État a-t-il tout mis en œuvre pour sauver des vies ? 

Rémi Carayol

Neuf jours après le passage dévastateur du cyclone Chido à Mayotte, et alors que la France a observé, ce lundi, une journée de deuil national, une question doit être posée : les autorités ont-elles tout mis en œuvre pour sauver les vies qui pouvaient l’être ? Autrement formulé : l’État français a-t-il laissé mourir des gens, et si oui, pourquoi ?

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