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Aumôniers et surveillants démunis face à la radicalisation en prison

Les aumôniers musulmans et les surveillants sont démunis face aux cas de radicalisation ou de prosélytisme en détention.

La rédaction de Mediapart

Brimades infligées à ceux qui fument ou qui écoutent de la musique, appels à la prière, vives incitations à lire le Coran, prosélytisme auprès des détenus les plus isolés : les aumôniers musulmans et les surveillants peuvent signaler ces cas de radicalisation au bureau du renseignement pénitentiaire. Ces cas restent minoritaires. Selon le ministère de la justice, ils sont cent cinquante-deux à être actuellement écroués, pour la plupart en Île-de-France.

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