«Sans contrat ni salaire», un assistant du député Bonnell claque la porte
Un collaborateur parlementaire vient de quitter l'équipe du député macroniste Bruno Bonnell (proche de Gérard Collomb), en affirmant avoir travaillé pendant plusieurs mois sans contrat de travail ni rémunération. De septembre à décembre, il a labouré pour son élu la 6e circonscription du Rhône, qui recouvre le territoire de la commune de Villeurbanne. Sa situation interroge sur la présence de “bénévoles” dans les équipes de députés.
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C'était l'une des têtes de gondole de la Macronie lors des législatives de juin. Le profil idéal du serial entrepreneur qui crée des emplois par milliers (« plus de 5 000 » en 35 ans, selon lui) dans le numérique, phosphore sur la « disruption généralisée » et accompagne Emmanuel Macron depuis le début de sa marche vers l’Élysée. À 59 ans, Bruno Bonnell, embarqué dans l’aventure macroniste depuis Lyon par le ministre de l'intérieur Gérard Collomb, tombeur de l'ancienne ministre socialiste Najat Vallaud-Belkacem dans la 6e circonscription du Rhône, qui recouvre le territoire de la commune de Villeurbanne, devait incarner cette Assemblée nationale new age qui renoue avec le monde de l'entreprise, les « start-up » et la « french tech ».
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
La précocité et l’intensité de la canicule actuelle démontrent à quel point l’heure n’est plus à la transition écologique mais à une écologie de rupture, sans transition. Alors qu’à l’ombre de cet événement sont tapies nombre d’injustices, il est temps de cibler les véritables fossoyeurs du climat.
Dans le cadre d’une nouvelle enquête pour « trafic d’influence » et « prise illégale d’intérêts », la justice a découvert des documents dérangeants pour le secrétaire général de l’Élysée. Non seulement il a été beaucoup plus impliqué qu’on ne l’imaginait dans tous les dossiers concernant de près ou de loin l’armateur MSC, mais des documents ont disparu à certains endroits – mais été retrouvés dans d’autres – afin d’effacer les traces de ses interventions.
En renvoyant uniquement vers une réponse judiciaire, l’exécutif commet une triple erreur après les révélations visant le ministre des solidarités. Il confond justice et éthique, se trompe sur le rôle de la presse et contredit l’esprit des lois qu’il fait voter.
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