Migrations Reportage

À Saint-Brevin-les-Pins, les réfugiés « font le bonheur » des habitants depuis 2016

Dans cette commune de Loire-Atlantique, un centre d’accueil pour demandeurs d’asile a été créé au moment du démantèlement de la « jungle de Calais ». Près de quatre cents personnes y ont transité depuis, sans heurts et avec le soutien de nombreux habitants, jusqu’à ce que l’extrême droite s’empare du sujet en 2022.

Nejma Brahim

Saint-Brevin-les-Pins (Loire-Atlantique).– Dans le salon de sa maison, bordée par l’océan, Michel Sourget se replonge dans les événements qui ont frappé sa commune au cours des derniers mois. Deux manifestations « anti-migrants », des menaces de mort et des courriels d’intimidation… Et, plus récemment, la maison et les véhicules calcinés de Yannick Morez, maire (divers droite, sans étiquette) de Saint-Brevin-les-Pins, après l’incendie volontaire survenu dans son jardin dans la nuit du 22 au 23 mars. « C’est l’œuvre de l’extrême droite, tout ça », soupire le retraité.

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