Les vacances d'un député PS aux frais de l'Assemblée
Vacances, billets de train à sa famille, dépenses courantes : Pascal Terrasse, député socialiste et président du conseil général de l'Ardèche, utilise son indemnité pour frais professionnels en partie à des fins personnelles. Mediapart publie les documents. Loin d'être isolé, son cas illustre les dérives liées à l’absence de transparence autour de cette indemnité − 6 412 euros brut par mois − exemptée de tout contrôle.
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Quand l'argent public sert à financer des dépenses privées. Pascal Terrasse, député socialiste, candidat à sa réélection pour un quatrième mandat et président du conseil général de l’Ardèche, a utilisé en partie pour ses dépenses personnelles son IRFM : il s'agit d'une indemnité de 6 412 euros brut par mois, versée par l’Assemblée nationale et réservée aux dépenses professionnelles liées à l'exercice du mandat de député, qui se surajoute au salaire de parlementaire. Voyages, billets de train pour des proches, loisirs, bars : tout ou presque y est passé.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
La précocité et l’intensité de la canicule actuelle démontrent à quel point l’heure n’est plus à la transition écologique mais à une écologie de rupture, sans transition. Alors qu’à l’ombre de cet événement sont tapies nombre d’injustices, il est temps de cibler les véritables fossoyeurs du climat.
Dans le cadre d’une nouvelle enquête pour « trafic d’influence » et « prise illégale d’intérêts », la justice a découvert des documents dérangeants pour le secrétaire général de l’Élysée. Non seulement il a été beaucoup plus impliqué qu’on ne l’imaginait dans tous les dossiers concernant de près ou de loin l’armateur MSC, mais des documents ont disparu à certains endroits – mais été retrouvés dans d’autres – afin d’effacer les traces de ses interventions.
En renvoyant uniquement vers une réponse judiciaire, l’exécutif commet une triple erreur après les révélations visant le ministre des solidarités. Il confond justice et éthique, se trompe sur le rôle de la presse et contredit l’esprit des lois qu’il fait voter.
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