Affaire du port de Golfe-Juan : le faux pas d’un avocat d’Anticor
L’association Anticor, partie civile dans une instruction judiciaire en cours au Parquet national financier concernant le port de Vallauris-Golfe-Juan, sur la Côte d’Azur, a dessaisi son avocat niçois chargé du dossier, afin d’éviter un conflit d’intérêts.
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Le 30 juin 2020, le vice-procureur du Parquet national financier Éric Russo* a reçu la visite de l’avocat niçois Patrick Rizzo, venu prendre des nouvelles de l’avancement d’une information judiciaire ouverte quelques jours plus tôt à propos des malversations présumées commises dans le port Camille-Rayon de Vallauris-Golfe-Juan, dans les Alpes-Maritimes. Ce port de plaisance, l’un des plus grands de la Méditerranée, doté de 838 anneaux et d’un quai d’honneur pour les grands yachts de milliardaires, a été privatisé par deux familles, les Rayon et les Rodriguez, comme l’a dénoncé la chambre régionale des comptes dans un rapport rendu public en décembre 2020, dont Mediapart s’est fait l’écho.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
La précocité et l’intensité de la canicule actuelle démontrent à quel point l’heure n’est plus à la transition écologique mais à une écologie de rupture, sans transition. Alors qu’à l’ombre de cet événement sont tapies nombre d’injustices, il est temps de cibler les véritables fossoyeurs du climat.
Dans le cadre d’une nouvelle enquête pour « trafic d’influence » et « prise illégale d’intérêts », la justice a découvert des documents dérangeants pour le secrétaire général de l’Élysée. Non seulement il a été beaucoup plus impliqué qu’on ne l’imaginait dans tous les dossiers concernant de près ou de loin l’armateur MSC, mais des documents ont disparu à certains endroits – mais été retrouvés dans d’autres – afin d’effacer les traces de ses interventions.
En renvoyant uniquement vers une réponse judiciaire, l’exécutif commet une triple erreur après les révélations visant le ministre des solidarités. Il confond justice et éthique, se trompe sur le rôle de la presse et contredit l’esprit des lois qu’il fait voter.
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