Un an presque jour pour jour après l’accident de Lubrizol à Rouen, les député·e·s doivent examiner à partir du 28 septembre un projet de loi qui allège considérablement les obligations faites aux industriels pour leurs sites les plus dangereux : la loi accélération et simplification de l’action publique (ASAP). La crise du Covid a fait glisser le calendrier législatif d’une discussion initialement prévue plus tôt – le Sénat a voté le texte en mars. Mais cette concomitance chronologique possède des vertus révélatrices : l’exécutif n’a tiré aucun enseignement de l’enchaînement de mauvaises décisions qui a contribué à l’incendie du 26 septembre 2019. À l’inverse, il défend un texte qui accroît le risque que se produise un nouveau « Lubrizol ».
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